Marion, troisième enfant de Félicien Tromel et d'Hélène Kerleau, est née le 6 mai 1717 dans le hameau de Porz-en-Haie, près du Faouët. Elle a deux frères aînés, François (1712) et Corentin (1714-1766), puis deux frères cadets, Louis (1719-1719) et René-Félicien, (1721-1731). Marion a quatre filles de son mariage secret avec Henri Pezron Marie-Louise Tromel dite Marion du Faouët (1717 au Faouët (56) – 1755) est la chef d’une troupe de brigands qui sévit en Cornouaille (Bretagne) au 18e siècle, morte pendue en 1755 à Quimper. Dès l'âge de 23 ans, Marion Tromel devient bandit de grand chemin sur une grande partie de la Cornouaille, en Bretagne intérieure. Elle a jusqu'à 40 hommes sous ses ordres, réunis dans la « Compagnie Finefont ». Les victimes sont dépouillées sans effusion de sang, et les pauvres sont épargnés. La bande attaque surtout des « étrangers » à la région et en particulier les marchands qui reviennent des foires ou des pardons. Bientôt, on ne parle plus que de « Marion du Faouët ». La grotte du diable à Huelgoat aurait été l'une de ses caches, comme le manoir du Bodénou dans les Côtes-d'Armor. Elle y aurait caché des trésors… Arrêtée plusieurs fois, elle s'évade ou obtient la libération grâce à des protections haut placées et à son charme légendaire. Finalement, elle sera reconnue dans une rue de Nantes, capturée et jugée à Quimper. Bien que soumise à la question, elle n'avoue rien et est condamnée à être pendue et étranglée le 2 août 1755. La peine est exécutée le jour-même, sur la place Saint-Corentin